Les interviews de Lana Del Rey pour les magazines sont rares, d'autant plus lorsqu'ils sont français. Elle fait ainsi la Une de Grazia qui a dévoilé quelques extraits de cette entrevue. Rendez-vous vendredi pour l'intégralité:
Quand je réécoute mon album, certaines choses, que je ressentais pourtant en les écrivant, me font dire maintenant que je suis allée trop loin. Elles m’ont mise dans des situations que je ne contrôlais pas, dont je ne voulais pas. Notamment avec des journalistes, ceux de Rolling Stone, du Guardian et tous les autres qui me posaient ces mêmes questions : « As-tu vraiment envie de te suicider ? », « As-tu vraiment couché pour y arriver ? » Evidemment, en écrivant des chansons comme Fucked My Way To The Top, j’aurais dû savoir que ces questions surgiraient et j’aurais dû répondre en prenant de la distance, juste dire non et passer à la suite.
"Je n’étais pas là dans les années 50 mais j’ai l’impression d’y avoir été. Et puis lorsque je vivais à New York, j’avais ce rêve idéalisé, partagé avec d’autres filles sans doute : avoir une résidence dans un club, où je chanterais quelques classiques, mais aussi mes propres chansons."
Je n’ai que peu d’amis – uniquement ceux qui se sentent comme moi connectés avec le passé et l’avenir en même temps. Et nous ne sommes pas nombreux. (James Franco) L’une des rares personnes que je sens vraiment liée aux acteurs du passé, à la Californie des sixties, au New York des seventies.
Dans mes relations amoureuses, je me sens souvent en dehors de ce qui se passe vraiment (...) Fidèle ? Je veux l’être et je le suis toujours dans mon coeur. Si je trouve quelqu’un que j’aime, je l’aimerai probablement toujours.
J'y ai souvent songé mais je ne peux pas, je suis célèbre. A part ma relation privée avec ma famille, frère, soeur, parents, toute mon existence est désormais publique. Même mes coups de fil : je ne suis pas certaine qu’ils ne soient pas écoutés. Vous n’avez pas idée de ce que l’on a pu me subtiliser… Au fond, à part les méandres de mon imagination et de mon esprit, il ne me reste plus rien d’intime.